
La « détox » est une pratique qui permet de décharger notre organisme des éléments toxiques qu’il a accumulé (pesticides, métaux lourds, pollution atmosphérique, résidus de médicaments, etc), et de ses toxines (déchets issus de notre propre métabolisme, acides, mucosités…).
Pour une efficacité maximale, les cures détox peuvent être pratiquées plusieurs fois dans l’année. Les saisons les plus propices à la détox sont le printemps et l’automne, mais on peut également mettre son corps au repos en hiver et en été si besoin.
Il est possible de se détoxifier à chaque saison, mais pas de la même manière, et il faudra toujours prendre en compte le niveau de vitalité de la personne.
L’hiver, on se contentera d’une détox en douceur, qui permettra de contrebalancer les excès des fêtes de fin d’année, et de mettre son corps au repos.
Avec l’arrivée du printemps, l’énergie remonte dans le corps (nous sommes comme les arbres, l’hiver nous sommes en mode « économie d’énergie » !). Cette période propice nous permet d’entamer une nouvelle cure détox pour nettoyer le corps en profondeur. Cette cure sera à adapter, encore une fois, à la vitalité de chacun.
Et quelle est la façon la plus efficace de se détoxifier ? Le jeûne bien sûr !
Ce mot peut faire peur, surtout si on n’a jamais essayé de le pratiquer. Se priver de nourriture va à l’encontre de nos réflexes de survie, et notre cerveau reptilien peut vouloir nous dissuader à tout prix d’entreprendre un jeûne !
Mais rassurez-vous, le concept de jeûne ne veut pas forcément dire arrêter de s’alimenter pendant une longue période. On conseillera les pratiques longues du jeûne aux personnes initiées et entraînées, ayant une toxémie déjà « basse ».
Pour les novices, mieux vaut y aller progressivement. Des jeûnes courts mais répétés sont également très efficaces, et dénués de dangerosité.
Les avantages du jeûne sont nombreux :
Équilibre pondéral, réduction des triglycérides, du cholestérol et/ou de l’acide urique, réduction du stress, de la fatigue chronique, renforcement du système immunitaire, prévention du diabète type II, repos digestif et repos hépatique, baisse de l’hypertension, lutte contre la rétention d’eau, baisse de l’inflammation, réduction des maux de tête, amélioration des problèmes de peaux, …
Voici quelques exemples de jeûnes courts ou de cure détox à mettre en place pour débuter :
- Le jeûne intermittent (on ne s’alimente pas pendant 16h d’affilée, ce qui revient à sauter le petit déjeuner ou le dîner)
- La monodiète (on ne mange qu’un seul aliment, de préférence un fruit ou un légume, sur un repas, ou une journée)
- La cure au jus de légumes : on remplace un ou plusieurs repas par un verre de jus de légumes frais élaboré à l’aide d’un extracteur ou d’une centrifugeuse.
Buvez beaucoup d’eau pour favoriser l’évacuation des toxines dans les urines ! (Il est également possible de ne pas boire, c’est ce qu’on appelle jeûne sec, mais ce jeûne ne cible pas les mêmes déchets).
Si vous vous sentez à l’aise avec ces jeûnes courts, vous pouvez essayer de prolonger l’expérience sur une journée entière, voire plusieurs jours.
Je vous conseille de ne pas vous mettre d’objectif à tenir « coûte que coûte » au début. Mieux vaut être à l’écoute de vos ressentis, et si l’expérience devient trop difficile, alors vous pouvez rompre le jeûne, quitte à retenter l’expérience une prochaine fois.
Nous sommes tous différents, et nos besoins le sont également. Le jeûne n’est pas une performance, mais un temps de repos et d’introspection.
Pour être sûr de jeûner en toute sécurité, et de vivre sereinement cette phase de nettoyage, faites vous accompagner par un professionnel de santé ou un naturopathe.
Pour les jeûnes longs, il faudra prendre en compte la préparation d’entrée dans le jeûne quelques jours avant d’arrêter de manger (protocole de descente alimentaire), et aussi prévoir la reprise alimentaire par paliers.
Si vous êtes intéressés par une cure détox ou par un jeûne accompagné, contactez moi 😊
Attention toutefois, le jeûne peut parfois être contre indiqué, ou nécessiter un suivi médical en parallèle : anorexie ou cachexie (amaigrissement extrême), grossesse ou allaitement, insuffisance hépatique ou rénale avancée, diabète de type I, ulcère de l’estomac ou du duodénum, troubles du comportement alimentaire, pathologie sous médication chimique lourde…
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